Je ne donne pas souvent de nouvelles... car jusqu'à tantôt, on était parti sur de bonnes vibrations. Tout semblait indiquer que les maux de tête que mon père connait seraient liés directement à un nerf de coincé dans le cou. Ça a d'ailleurs été confirmé la semaine dernière avec le test en médecine nucléaire qu'il a passé.
Les médecins jusqu'à présent ne parlent pas de métastases, ni de cancer, simplement d'un nerf coincé... On continu de prier fort, fort et que la médecine reconnaisse que mon père est un miraculé, que son cancer part... "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles" comme ils disent!
Cependant, la nuit dernière mon papa a fait quelque chose qu'il n'aurait dû faire... Il a eu une petite fringale et s'est levé, tout seul, pour aller piger dans la boîte de chocolat posée sur la table à trois pieds de son lit... "C'était la nuit, je ne voulais pas déranger les infirmières pour ça, je me suis dis que j'étais assez fort (lire entêté!) pour y aller tout seul". Il s'est vite rendu compte que ses trois semaines au lit lui ont beaucoup affaibli les jambes et les genoux lui ont pliés! Il est tombé, s'est cogné la tête sur la fameuse table aux chocolat... Heureusement qu'il n'était pas seul dans sa chambre, la dame d'à côté a pu sonner la cloche et les infirmières sont accourues pour le relever. Il a une belle prune sur la tête et s'est éraflé le genou: "à peine 10 gouttes de sang!" qu'il m'a dit.
"Papa, tu n'as pas le droit de tomber, t'aurais pu y laisser ta peau, te casser les os... promets-moi que tu ne feras plus ça ok? Promets le..." "Oui fille, c'est promis, je l'ai échappé belle!" m'a-t'il dit en riant. Il fait des farces avec ça, prétextant que c'est pour s'enlaidir afin que sa blonde ne soit pas jalouse des autres femmes avec qui il partage sa chambre... Je reconnais mon père là, vous n'avez pas idée. Et je me reconnais aussi par son sens de l'humour!
Un peu comme un enfant dont les parents sont séparés qui souhaite qu'ils reviennent ensemble, même après plusieurs années, c'est le même sentiment que je ressens en ce moment par rapport à papa... j'aimerais voir mon père reprendre du mieux, de la vitalité, de la force, le revoir marcher tout seul, travailler dans ses plates-bandes, aller à la chasse, faire du bateau... C'est ça qu'il me dit "tu vas voir fille, je vais remonter... je suis allé revirer bien bas mais là, ça ne peut qu'aller mieux, tu vas voir!"... Je veux tellement y croire...
Foutue maladie de marde! Ça donne espoir, on s'accroche et puis une autre croche, une pente inattendue et c'est à nouveau la peur, l'angoisse, l'inquiétude... J'écris ce billet accompagnée d'un verre de rouge, les larmes coulent et ça me fait du bien. Je le sais bien que je rêve, laissez-moi rêver... le temps que ça dur c'est bon... après? on en reparlera après ok?
J'irai le visiter ce week-end chez lui (si tel est le cas, je devrai annuler un brunch de filles que j'ai de prévu dimanche... j'ai besoin de voir mes amies mais... j'ai aussi besoin de voir papa, elles comprendront...) ou à l'hôpital avec l'Amoureux et ma puce.
Je sais qu'ils disent que ça prend 12 ans d'âge pour visiter un malade mais je m'en fou... Elle a 9 ans, presque 10. C'est lui qui a demandé à la voir, il a besoin de la voir et je vais l'amener, quitte à lui mettre du maquillage et lui donner des allures plus vieilles... Pour elle, ça sera comme un jeu, on fera du "théÂtre"...
Les médecins jusqu'à présent ne parlent pas de métastases, ni de cancer, simplement d'un nerf coincé... On continu de prier fort, fort et que la médecine reconnaisse que mon père est un miraculé, que son cancer part... "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles" comme ils disent!
Cependant, la nuit dernière mon papa a fait quelque chose qu'il n'aurait dû faire... Il a eu une petite fringale et s'est levé, tout seul, pour aller piger dans la boîte de chocolat posée sur la table à trois pieds de son lit... "C'était la nuit, je ne voulais pas déranger les infirmières pour ça, je me suis dis que j'étais assez fort (lire entêté!) pour y aller tout seul". Il s'est vite rendu compte que ses trois semaines au lit lui ont beaucoup affaibli les jambes et les genoux lui ont pliés! Il est tombé, s'est cogné la tête sur la fameuse table aux chocolat... Heureusement qu'il n'était pas seul dans sa chambre, la dame d'à côté a pu sonner la cloche et les infirmières sont accourues pour le relever. Il a une belle prune sur la tête et s'est éraflé le genou: "à peine 10 gouttes de sang!" qu'il m'a dit.
"Papa, tu n'as pas le droit de tomber, t'aurais pu y laisser ta peau, te casser les os... promets-moi que tu ne feras plus ça ok? Promets le..." "Oui fille, c'est promis, je l'ai échappé belle!" m'a-t'il dit en riant. Il fait des farces avec ça, prétextant que c'est pour s'enlaidir afin que sa blonde ne soit pas jalouse des autres femmes avec qui il partage sa chambre... Je reconnais mon père là, vous n'avez pas idée. Et je me reconnais aussi par son sens de l'humour!
Un peu comme un enfant dont les parents sont séparés qui souhaite qu'ils reviennent ensemble, même après plusieurs années, c'est le même sentiment que je ressens en ce moment par rapport à papa... j'aimerais voir mon père reprendre du mieux, de la vitalité, de la force, le revoir marcher tout seul, travailler dans ses plates-bandes, aller à la chasse, faire du bateau... C'est ça qu'il me dit "tu vas voir fille, je vais remonter... je suis allé revirer bien bas mais là, ça ne peut qu'aller mieux, tu vas voir!"... Je veux tellement y croire...
Foutue maladie de marde! Ça donne espoir, on s'accroche et puis une autre croche, une pente inattendue et c'est à nouveau la peur, l'angoisse, l'inquiétude... J'écris ce billet accompagnée d'un verre de rouge, les larmes coulent et ça me fait du bien. Je le sais bien que je rêve, laissez-moi rêver... le temps que ça dur c'est bon... après? on en reparlera après ok?
J'irai le visiter ce week-end chez lui (si tel est le cas, je devrai annuler un brunch de filles que j'ai de prévu dimanche... j'ai besoin de voir mes amies mais... j'ai aussi besoin de voir papa, elles comprendront...) ou à l'hôpital avec l'Amoureux et ma puce.
Je sais qu'ils disent que ça prend 12 ans d'âge pour visiter un malade mais je m'en fou... Elle a 9 ans, presque 10. C'est lui qui a demandé à la voir, il a besoin de la voir et je vais l'amener, quitte à lui mettre du maquillage et lui donner des allures plus vieilles... Pour elle, ça sera comme un jeu, on fera du "théÂtre"...
3 commentaires:
OUF....
Tu couches ici samedi? Vous êtes les bienvenues, même si c'est juste pour prendre une bouchée et relaxer un peu...
Tu ne devrais pas avoir de problème à amener ta fille, elle est tellement grande!
Je t'embrasse, je t'aime
P. xoxxxx
Ouff pas évident tout ça... Une chance, il est ok....
Câlins ma belle...
xXx
@P, finalement, y'a pas d'âge ni d'heures de visite pour les gens en paliatif... Nous irons donc passer une grosse partie de la journée samedi et comme je te disais par courriel, on reviendra au bercail par la suite... je t'aime xxx
@Silencieuse, je prend ton câlin avec plaisir, merci xxx
Enregistrer un commentaire