Pour faire suite a mon billet "Lettre au père Nowel", je tiens à vous indiquez ici que cette lettre a été envoyée en fait à un ami médecin. Évidemment, en la mettant ici je l'ai un peu censurée... L'ami m'a répondu, ça m'a beaucoup touché qu'il prenne le temps de répondre à mon questionnement, il s'est montré "attentif", désolé et m'a donné l'heure juste... Quand savoir si c'est le temps pour l'hôpital... Le cancer poursuit son cheminement normal... somnolence normale, perte d'appétit normale... normal aussi de s'accrocher aux dires du "guérisseur"... il m'a suggéré d'en apprendre d'avantage sur les étapes du deuil, pour moi, pour mes proches et pour mon père. Il nous suggère d'aborder le sujet de maison de soin palliatif avec mon père, même si ce sujet est très douloureux et délicat... Bref, il m'a donner les informations que j'avais besoin.
Comme il me restait 2 journées de vacances à prendre avant la fin de l'année, je les ai prises jeudi et vendredi dernier. Mon papa était en visite (se faisait garder) chez mon frère parce que sa blonde était chez sa fille qui venait de subir une opération. Je vous dis que c'est un ange cette femme. Quitter un malade pour aller prendre soin d'une autre malade, faut le faire...
Je viens sans doute de passer les journées les plus privilégiées avec mon père. Même si on ne s'est pas parlé sans arrêt, même s'il m'a dormi au visage la plus grande partie du temps, même si ça m'écorche à vif de le voir se déplacer si péniblement, même si ça me coupe l'appétit de le voir ne pas en avoir... Moins de mots, moins de gestes mais des mots et des gestes qui comptes.
"Je t'aime mon amour... je t'aime... je suis tellement fier d'être ton père... je t'aime... " des bisous, lui tenir la main, lui faire des câlins, lui dire je t'aime encore et encore et encore... "papa, je regrette de t'avoir boudé, d'avoir perdu du temps à le faire..." "oublies ça c'est du passé... t'avais tes raisons..." Bref, de beaux échanges de regards, de paroles... intenses, authentiques. J'ai réussi à atteindre une tel proximité avec lui, ce genre de proximité qu'on peut considérer comme un réel privilège... Merci la Vie, merci papa...
Comme il me restait 2 journées de vacances à prendre avant la fin de l'année, je les ai prises jeudi et vendredi dernier. Mon papa était en visite (se faisait garder) chez mon frère parce que sa blonde était chez sa fille qui venait de subir une opération. Je vous dis que c'est un ange cette femme. Quitter un malade pour aller prendre soin d'une autre malade, faut le faire...
Je viens sans doute de passer les journées les plus privilégiées avec mon père. Même si on ne s'est pas parlé sans arrêt, même s'il m'a dormi au visage la plus grande partie du temps, même si ça m'écorche à vif de le voir se déplacer si péniblement, même si ça me coupe l'appétit de le voir ne pas en avoir... Moins de mots, moins de gestes mais des mots et des gestes qui comptes.
"Je t'aime mon amour... je t'aime... je suis tellement fier d'être ton père... je t'aime... " des bisous, lui tenir la main, lui faire des câlins, lui dire je t'aime encore et encore et encore... "papa, je regrette de t'avoir boudé, d'avoir perdu du temps à le faire..." "oublies ça c'est du passé... t'avais tes raisons..." Bref, de beaux échanges de regards, de paroles... intenses, authentiques. J'ai réussi à atteindre une tel proximité avec lui, ce genre de proximité qu'on peut considérer comme un réel privilège... Merci la Vie, merci papa...
2 commentaires:
Je te lis, ma belle, et...et... je me demande comment ce serait pour moi, dans une situation inverse...et j'arrive pas à me répondre...
Mais je suis heureuse de voir que tu puisses passer ces moments, ils sont si précieux...
Prends soin de toi ma belle... À bientôt..xXx
Je pleure...
Je suis contente pour toi et en même temps, j'ai tellement de peine.
Je ne veux pas voir cette fin qui approche pour vous. Mais je serai là pour toi ma belle amie. Je serai forte et je vais pleurer avec toi.
En attendant, profitons-en de ce cher Papa.
Je t'aime,
P. xoxxx
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