Je parle à papa à tous les jours. Si ce n'est pas à lui directement, sa conjointe me fait part de ce qu'il a mangé, s'il fait de la température, s'il dort bien.
Je ne sais pas si mon petit frère s'en rend compte mais je l'envie d'avoir perdu son emploi... C'est bizarre à dire mais comme "rien n'arrive pour rien", il a perdu son job juste au bon moment. Ça lui donne tout le temps pour oui, chercher un emploi, quoi que dans son domaine il fait affaire avec des chasseurs de tête mais, ça lui donne tout le temps pour passer du temps avec papa... Et ainsi donner un coup de main à sa conjointe, car pour elle c'est loin d'être évident.
Je fais quand même ma part, même si j'aimerai pouvoir en faire plus, la vie est ainsi faite... Je vois à faire des appels, je prends les devants pour initier de nouvelles avenues, propose des trucs, m'avance à parler de sujets délicats... et même avec papa.
J'ai téléphoné pour demander des informations à quelques reprises, dont à l'hôpital de Maisonneuve-Rosemont (où il a un dossier) et on m'a dit que s'il se pointait à l'urgence, dans son état il était considéré comme "prioritaire". Évidemment, qu'un "cardiaque" passerait avant s'il arrive en arrêt cardiaque mais ils ne le feront pas attendre assit pendant 8 heures de temps à l'urgence.
J'ai aussi demandé à mon ex, le père de ma fille, s'il pouvait prêter à mon père, son fauteuil électrique (lazy-boy). Cette chaise super confortable, ayant appartenu à sa grand-maman, est justement faîte pour les gens à mobilités réduites et amène l'occupant de position complètement couché à debout. Il m'a dit que ça lui faisait plaisir, qu'il a toujours beaucoup aimé mon père et a toujours beaucoup de considération pour lui. Restait plus qu'à trouver un moyen de lui apporter (il reste quand même à 2h de route) et ni mon frère, ni moi avons de mini-van. Mon frère s'est arrangé pour que ça fit dans son hatchback...
Quand j'ai téléphoné ce matin, tout semblait "sous contrôle". Bien qu'il a commencé à avoir de plus en plus de sang dans ses urines depuis quelques jours, il nous signifiait qu'il n'était pas question de manquer son rendez-vous du lundi avec son guérisseur... Même si mon frère, sa blonde et moi avons tenté de le convaincre de passer par l'hôpital.
Ce midi, la conjointe de papa a téléphonée à mon frère. Elle était en pleur. Papa a vomi à quelques reprises ce matin et sa température a montée jusqu'à 39.8 degrés. Elle lui a dit que papa aimerait qu'il monte chez lui afin que demain, lundi, il passe chez le guérisseur et qu'ensuite, dépendant des réponses qu'il lui aura fournies, il l'amène à l'hôpital.
Je lui ai parlé vers 19h00 ce soir. Il me disait qu'il a réussi à prendre un "ensure" pour souper... (ça fait à peine 250 calories... espérons qu'il réussira à le garder). C'était bizarre comme conversation, il semblait un peu confus, comme "endormi", au ralenti... J'ai du lui répéter qu'il n'attendrait pas à l'urgence pendant 8 heures dans son état, qu'il était considéré comme "prioritaire", même si je lui ai tout dis ça hier... Il est sans doute très affaibli de n'avoir rien dans le corps et d'avoir régurgité, ça demande beaucoup d'efforts et d'énergies...
J'ai bien averti mon frère que quoi qu'il arrive, où que je sois, il m'appelle si quelque chose d'anormale survient... Je reste disponible, quitte à perdre des journées de boulot, mes priorités et mes pensés sont ailleurs de toutes évidences... Mais comme il me dit: "C'pas nécessaire de se pointer à 4 personnes à l'hôpital pour attendre..." Il a raison je sais mais j'veux rien manquer, l'horloge fait tic-tac et je veux être là, j'ai encore besoin d'être là...
Je ne sais pas si mon petit frère s'en rend compte mais je l'envie d'avoir perdu son emploi... C'est bizarre à dire mais comme "rien n'arrive pour rien", il a perdu son job juste au bon moment. Ça lui donne tout le temps pour oui, chercher un emploi, quoi que dans son domaine il fait affaire avec des chasseurs de tête mais, ça lui donne tout le temps pour passer du temps avec papa... Et ainsi donner un coup de main à sa conjointe, car pour elle c'est loin d'être évident.
Je fais quand même ma part, même si j'aimerai pouvoir en faire plus, la vie est ainsi faite... Je vois à faire des appels, je prends les devants pour initier de nouvelles avenues, propose des trucs, m'avance à parler de sujets délicats... et même avec papa.
J'ai téléphoné pour demander des informations à quelques reprises, dont à l'hôpital de Maisonneuve-Rosemont (où il a un dossier) et on m'a dit que s'il se pointait à l'urgence, dans son état il était considéré comme "prioritaire". Évidemment, qu'un "cardiaque" passerait avant s'il arrive en arrêt cardiaque mais ils ne le feront pas attendre assit pendant 8 heures de temps à l'urgence.
J'ai aussi demandé à mon ex, le père de ma fille, s'il pouvait prêter à mon père, son fauteuil électrique (lazy-boy). Cette chaise super confortable, ayant appartenu à sa grand-maman, est justement faîte pour les gens à mobilités réduites et amène l'occupant de position complètement couché à debout. Il m'a dit que ça lui faisait plaisir, qu'il a toujours beaucoup aimé mon père et a toujours beaucoup de considération pour lui. Restait plus qu'à trouver un moyen de lui apporter (il reste quand même à 2h de route) et ni mon frère, ni moi avons de mini-van. Mon frère s'est arrangé pour que ça fit dans son hatchback...
Quand j'ai téléphoné ce matin, tout semblait "sous contrôle". Bien qu'il a commencé à avoir de plus en plus de sang dans ses urines depuis quelques jours, il nous signifiait qu'il n'était pas question de manquer son rendez-vous du lundi avec son guérisseur... Même si mon frère, sa blonde et moi avons tenté de le convaincre de passer par l'hôpital.
Ce midi, la conjointe de papa a téléphonée à mon frère. Elle était en pleur. Papa a vomi à quelques reprises ce matin et sa température a montée jusqu'à 39.8 degrés. Elle lui a dit que papa aimerait qu'il monte chez lui afin que demain, lundi, il passe chez le guérisseur et qu'ensuite, dépendant des réponses qu'il lui aura fournies, il l'amène à l'hôpital.
Je lui ai parlé vers 19h00 ce soir. Il me disait qu'il a réussi à prendre un "ensure" pour souper... (ça fait à peine 250 calories... espérons qu'il réussira à le garder). C'était bizarre comme conversation, il semblait un peu confus, comme "endormi", au ralenti... J'ai du lui répéter qu'il n'attendrait pas à l'urgence pendant 8 heures dans son état, qu'il était considéré comme "prioritaire", même si je lui ai tout dis ça hier... Il est sans doute très affaibli de n'avoir rien dans le corps et d'avoir régurgité, ça demande beaucoup d'efforts et d'énergies...
J'ai bien averti mon frère que quoi qu'il arrive, où que je sois, il m'appelle si quelque chose d'anormale survient... Je reste disponible, quitte à perdre des journées de boulot, mes priorités et mes pensés sont ailleurs de toutes évidences... Mais comme il me dit: "C'pas nécessaire de se pointer à 4 personnes à l'hôpital pour attendre..." Il a raison je sais mais j'veux rien manquer, l'horloge fait tic-tac et je veux être là, j'ai encore besoin d'être là...
1 commentaire:
Hmmm, je me demandais justement comment ça allait suite à notre comm de dimanche...
Courage Bibi... vous allez passez un Noël bien spécial xoxxxx
P.
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