Le cœur veut m'exploser rien qu'à y penser... je n'arrive même pas à en parler avec l'Amoureux... ça me fait trop mal...
La fin de semaine ne s'est pas tout à fait passée comme prévue. Vendredi, la blonde de mon père m'a téléphonée pour me demander si mon frère voulait dormir avec mon père ce soir là aussi, parce qu'elle voulait avoir une bonne nuit avant de prendre la route vers Montréal. Évidemment, dès que je lui en ai parlé il a accepté sans broncher. Même s'il aurait préféré se taper une bonne nuit de sommeil avant de pouvoir "garder le fort" durant le chiffre de nuit du samedi soir.
Nous avons quitté la ville assez tard vendredi, mon frère a fini de travaillé plus tard que prévu et nous sommes arrêtés en chemin pour prendre une bouchée. On est arrivé au chalet vers 22h30. Ils étaient déjà au lit tout les deux... ensemble. La blonde de mon père nous a donc affirmée qu'elle voulait finalement dormir à ses côtés ce soir là. Elle nous a aussi mentionnée que papa n'avait pas eu une bonne journée. Qu'il avait passé la majeure partie de la journée dans son lit. Qu'étant donné que ses maux de tête lui devenait de plus en plus douloureux, nous aurions à envisager le transport du lendemain et s'organiser pour tout ça assez tôt. Elle nous a donc suggérée d'aller au lit aussi bientôt afin qu'on puisse se lever le lendemain pour tout planifier.
Samedi matin, 7 h 45, j'entends mon prénom en écho... je me suis levé d'un bond: "Oui?" "il est 7 h 45, est-ce que vous descendez, qu'on puisse tout organiser pour aujourd'hui?" "oui, ok, on s'en vient!". Mon frère et moi, encore endormi, sommes descendus. Papa et sa conjointe nous ont raconté qu'ils se sont levés 3 fois durant la nuit, que pour elle ça avait été une bonne nuit. On a tenté une première fois de l'assoir sur le côté du lit... au bout de 3 minutes, des douleurs insupportables le tenaillent au niveau de la tempe droite. Rien à faire, ça ne passe pas, il doit se recoucher et mettre des compresses d'eau froide dessus afin de diminuer la douleur. Il nous raconte que lorsque ça lui prend, sur une échelle de 0 à 10, la douleur passe de 3 à 12... Dans ses mots "ça me fend la tête en quatre, c'est épouvantable".
Comme la position "couchée" est la seule façon d'être quasi confortable, j'ai tout de suite pensé à l'option "ambulance" afin de se rendre à son rendez-vous d'examen. Je téléphone le 911, leur explique la situation et oui, c'est beau, ils vont envoyés une ambulance pour 9 h 30. On est tout contents, de voir que cette option fonctionne. Dans notre tête, l'ambulance l'y conduira, il passera son test et l'ambulance le ramènera... En théorie c'est ben beau mais dans les faits... Dès la minutes où on a commencé à l'habiller, il a commencé à avoir du mal. Après mûre réflexion, on en est venu à la réflexion: "Est-ce si important de savoir à quel degré est avancé son cancer des os? Est-ce que ça vaut le coup de prendre la chance de le rendre si inconfortable pendant des heures, de risquer qu'il attrape n'importe quel microbe à l'hôpital?" "Non..." On a donc rappelé le 911 et annulé le rendez-vous. La blonde mon père est partie pour Montréal, la tête tranquille pour rejoindre ses enfants jusqu'au lendemain.
Papa prend des médicaments contre la douleur au 3 heures. 3 heures entrecoupées par l'usage de 2 tylenol extra fortes pour aider à diminuer la douleur. Aux deux heures environs, on a fait des tests hier afin de réussir à l'assoir. Le but ultime de samedi a été qu'il puisse venir s'installer dans son fauteuil au salon. On a essayé toutes sortes de façons, compresses d'eau froide, le "bouster" de tylenol, lui faire prendre ses "hydromorphones" plus rapproché, rien n'y faisait. La seconde où il était assis, 3 minutes suffisait pour que ses élancements reprennent de plus belles... Mon frère a téléphoné à son guérisseur. Celui ci lui a répondu qu'il allait vérifier ça... On a arrêté de s'entêter à vouloir l'assoir, on a donc fait un "Bed-in" avec lui. Quand il était fatigué de jaser avec nous, il nous le disait et nous le laissions dormir. À son réveil, il nous appelait et nous revenions lui tenir compagnie. Heureusement que son appétit est revenue un peu. Il ne mange pas beaucoup mais au moins il mange et il boit des suppléments alimentaires, à raison de 3 par jour. On s'est couché vers 22 h 00 hier. On était tout les trois crevés. Ça ne parait pas comme ça mais c'est quelque chose s'occuper d'un malade, ça demande beaucoup d'énergie. Et quand c'est quelqu'un que tu aimes, tu veux être aux petits oignons avec lui.
Mon frère est venu me réveiller à 8 h ce matin. À lui voir l'air, j'ai vite compris qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Papa l'a réveillé 6 ou 7 fois, pour uriner, pour avoir une compresse d'eau froide, pour ses anti-douleurs, etc... la nuit n'a pas été pour eux de tout repos. Son sommeil est meublé de lamentation et je vous dit, mon père n'est pas un plaignant ça doit lui faire terriblement mal.J'ai donc pris la relève un peu, lui ai préparé son petit déjeuner au lit. Il voulait avoir des céréales. je vous dis que ce n'est pas évident de faire manger des céréales à quelqu'un couché sur le côté... On a poursuivi le "bed-in" aujourd'hui. On a eu de magnifiques échanges, mon frère, mon père et moi. On a philosophé, on a rigolé... L'humour aide grandement dans de telles situations. On est unis comme jamais nous trois.
Demain papa tient à aller voir son guérisseur, mon frère a donc organisé la camionnette de mon père avec un matelas, où il pourra faire le trajet étendu. On a téléphoné à son meilleur ami afin qu'il accompagne mon père et sa blonde. Mon père a grandement confiance que son guérisseur réussira à lui donner la force pour effectuer le trajet et qu'en le voyant, il réussira aussi à lui enlever son mal de tête... On le souhaite fort, de tout cœur,car on le sait tous que s'il n'a pas la force de faire ce trajet, ce sera malheureusement l'ambulance qui devra venir le chercher tôt ou tard pour l'amener à l'hôpital. Et cette fois là, ça sera peut-être pas juste pour faire des tests...
La fin de semaine ne s'est pas tout à fait passée comme prévue. Vendredi, la blonde de mon père m'a téléphonée pour me demander si mon frère voulait dormir avec mon père ce soir là aussi, parce qu'elle voulait avoir une bonne nuit avant de prendre la route vers Montréal. Évidemment, dès que je lui en ai parlé il a accepté sans broncher. Même s'il aurait préféré se taper une bonne nuit de sommeil avant de pouvoir "garder le fort" durant le chiffre de nuit du samedi soir.
Nous avons quitté la ville assez tard vendredi, mon frère a fini de travaillé plus tard que prévu et nous sommes arrêtés en chemin pour prendre une bouchée. On est arrivé au chalet vers 22h30. Ils étaient déjà au lit tout les deux... ensemble. La blonde de mon père nous a donc affirmée qu'elle voulait finalement dormir à ses côtés ce soir là. Elle nous a aussi mentionnée que papa n'avait pas eu une bonne journée. Qu'il avait passé la majeure partie de la journée dans son lit. Qu'étant donné que ses maux de tête lui devenait de plus en plus douloureux, nous aurions à envisager le transport du lendemain et s'organiser pour tout ça assez tôt. Elle nous a donc suggérée d'aller au lit aussi bientôt afin qu'on puisse se lever le lendemain pour tout planifier.
Samedi matin, 7 h 45, j'entends mon prénom en écho... je me suis levé d'un bond: "Oui?" "il est 7 h 45, est-ce que vous descendez, qu'on puisse tout organiser pour aujourd'hui?" "oui, ok, on s'en vient!". Mon frère et moi, encore endormi, sommes descendus. Papa et sa conjointe nous ont raconté qu'ils se sont levés 3 fois durant la nuit, que pour elle ça avait été une bonne nuit. On a tenté une première fois de l'assoir sur le côté du lit... au bout de 3 minutes, des douleurs insupportables le tenaillent au niveau de la tempe droite. Rien à faire, ça ne passe pas, il doit se recoucher et mettre des compresses d'eau froide dessus afin de diminuer la douleur. Il nous raconte que lorsque ça lui prend, sur une échelle de 0 à 10, la douleur passe de 3 à 12... Dans ses mots "ça me fend la tête en quatre, c'est épouvantable".
Comme la position "couchée" est la seule façon d'être quasi confortable, j'ai tout de suite pensé à l'option "ambulance" afin de se rendre à son rendez-vous d'examen. Je téléphone le 911, leur explique la situation et oui, c'est beau, ils vont envoyés une ambulance pour 9 h 30. On est tout contents, de voir que cette option fonctionne. Dans notre tête, l'ambulance l'y conduira, il passera son test et l'ambulance le ramènera... En théorie c'est ben beau mais dans les faits... Dès la minutes où on a commencé à l'habiller, il a commencé à avoir du mal. Après mûre réflexion, on en est venu à la réflexion: "Est-ce si important de savoir à quel degré est avancé son cancer des os? Est-ce que ça vaut le coup de prendre la chance de le rendre si inconfortable pendant des heures, de risquer qu'il attrape n'importe quel microbe à l'hôpital?" "Non..." On a donc rappelé le 911 et annulé le rendez-vous. La blonde mon père est partie pour Montréal, la tête tranquille pour rejoindre ses enfants jusqu'au lendemain.
Papa prend des médicaments contre la douleur au 3 heures. 3 heures entrecoupées par l'usage de 2 tylenol extra fortes pour aider à diminuer la douleur. Aux deux heures environs, on a fait des tests hier afin de réussir à l'assoir. Le but ultime de samedi a été qu'il puisse venir s'installer dans son fauteuil au salon. On a essayé toutes sortes de façons, compresses d'eau froide, le "bouster" de tylenol, lui faire prendre ses "hydromorphones" plus rapproché, rien n'y faisait. La seconde où il était assis, 3 minutes suffisait pour que ses élancements reprennent de plus belles... Mon frère a téléphoné à son guérisseur. Celui ci lui a répondu qu'il allait vérifier ça... On a arrêté de s'entêter à vouloir l'assoir, on a donc fait un "Bed-in" avec lui. Quand il était fatigué de jaser avec nous, il nous le disait et nous le laissions dormir. À son réveil, il nous appelait et nous revenions lui tenir compagnie. Heureusement que son appétit est revenue un peu. Il ne mange pas beaucoup mais au moins il mange et il boit des suppléments alimentaires, à raison de 3 par jour. On s'est couché vers 22 h 00 hier. On était tout les trois crevés. Ça ne parait pas comme ça mais c'est quelque chose s'occuper d'un malade, ça demande beaucoup d'énergie. Et quand c'est quelqu'un que tu aimes, tu veux être aux petits oignons avec lui.
Mon frère est venu me réveiller à 8 h ce matin. À lui voir l'air, j'ai vite compris qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Papa l'a réveillé 6 ou 7 fois, pour uriner, pour avoir une compresse d'eau froide, pour ses anti-douleurs, etc... la nuit n'a pas été pour eux de tout repos. Son sommeil est meublé de lamentation et je vous dit, mon père n'est pas un plaignant ça doit lui faire terriblement mal.J'ai donc pris la relève un peu, lui ai préparé son petit déjeuner au lit. Il voulait avoir des céréales. je vous dis que ce n'est pas évident de faire manger des céréales à quelqu'un couché sur le côté... On a poursuivi le "bed-in" aujourd'hui. On a eu de magnifiques échanges, mon frère, mon père et moi. On a philosophé, on a rigolé... L'humour aide grandement dans de telles situations. On est unis comme jamais nous trois.
Demain papa tient à aller voir son guérisseur, mon frère a donc organisé la camionnette de mon père avec un matelas, où il pourra faire le trajet étendu. On a téléphoné à son meilleur ami afin qu'il accompagne mon père et sa blonde. Mon père a grandement confiance que son guérisseur réussira à lui donner la force pour effectuer le trajet et qu'en le voyant, il réussira aussi à lui enlever son mal de tête... On le souhaite fort, de tout cœur,car on le sait tous que s'il n'a pas la force de faire ce trajet, ce sera malheureusement l'ambulance qui devra venir le chercher tôt ou tard pour l'amener à l'hôpital. Et cette fois là, ça sera peut-être pas juste pour faire des tests...
3 commentaires:
Je suis de tout coeur avec toi ma chère!!!
L xxx
Je t'aime.
P. xoxxx
Merci L.
xxx
Je t'aime aussi P.
xxx
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